
“La traite des êtres humains est un crime organisé – comment en finir avec l’exploitation”, est le thème retenu pour la célébration de la journée internationale de lutte contre la traite des personnes ce mercredi 30 juillet. Pendant ce temps les zones minières livrent leurs secrets.
Selon Chantal Mulop coordonnatrice du service présidentiel spécialisé sur la question, qui a présidé une réunion avec des partenaires et quelques organisations ou infleunceurs: « En 2019, le Chef de l’État a créé une agence à la Présidence qui s’occupe de la traite. En 2022, on a pu avoir une loi sur la traite et on a pu mettre en place des systèmes de référencement. » et « La RDC a quitté la watch list des États-Unis d’Amérique (USA) qui reprend les pays qui ne se conforment pas pleinement aux normes minimales de la loi américaine sur la protection des victimes de la traite des personnes. »
Quelques avancées dans la lutte contre la traite des personnes, certes. Mais le chemin à parcourir reste long. La base de donnée des cas de traite peine à se mettre en place, en dépit des cas souvent rapportés. Les organisations de la société civile doivent véritablement être mises à profit pour une large sensibilisation de masses et appropriation de la loi sur ce sujet. L’agence de prevention et lutte contre la traite qui a fusionné avec la lutte contre les violences sexuelles, peine toujours à convaincre.
Les sites miniers, un terrain de prédilection
Dans une enquête intitulée “L’exploitation par le travail forcé dans les industries minières du nord-kivu sous occupation des rebelles du m23 soutenus par l’armée rwandaise” réalisée en 2025 par l’ongdh Dynamique de lutte contre le traffic humain dcth en sigle; révèle que le travail forcé demeure une problématique majeure dans plusieurs provinces de la République Démocratique du Congo (RDC), en particulier dans l’industrie minière artisanale et à petite échelle à l’Est du pays, en raison de la forte demande mondiale des minerais stratégiques.
Selon la dcth, en 2023, 78% des travailleurs impliqués dans l’extraction du cobalt en RDC étaient victimes de travail forcé. Les enfants représentent 15 pourcents. Cette exploitation serait facilitée par les patrons des mines, les rebelles du m23, certains acteurs politiques, et d’autres groupes armés illégaux qui recrutent activement des enfants et leurs membres de familles.
L’observatoire congolais contre la traite des êtres humains, octeh en sigle, envisage d’organiser un séminaire d’appropriation de la loi récemment promulguée. A leur tour, les différentes associations membres devront effectuer efficacement la sensibilisation de la population.
En attendant le 122, est le numéro vert qui reçoit tout dénonciation sur ce sujet
Salut la rédaction JDD. Nous avons, nous sommes contents que vous avez fait un article du résultats de l’étude sur l’exploitation dans les mines en RDC,publiée à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la traite des personnes.
Réalisé par notre organisation Dynamique de Lutte contre le Trafic Humain DCTH. Je suis le Coordonnateur National.
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Merci. Nous restons à votre service. Et partagez l’article pour une large sensibilisation.
La rédaction