
La Banque mondiale dispose d’un portefeuille de 3 projets devant bénéficier à près de 15 millions d’âmes d’ici 2034 en RDC.
Il s’agit de : “le Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine de Kinshasa -KIN ELENDA- (dont près de 3 millions de personnes ont déjà été bénéficiaires), le Projet de gouvernance et de réforme de l’accès aux secteurs de l’électricité et de l’eau -AGREE- (dont 180 millions de dollars pour l’eau et l’assainissement à Kananga et Goma), mais également l’approche multi phases du Programme d’accès à l’eau et à l’assainissement -PASEA- dont la première phase vient de bénéficier d’un financement de 400 millions de dollars pour les provinces du Kwilu, du Kasaï, du Kasaï Central et du Kasaï Oriental” renseigne son site web .
Ces efforts sont consentis pour améliorer le score du pays sur l’accès à l’eau potable et accélérer l’atteinte de l’odd 6 relatif à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement.
Besoin des ressources
De défis de taille jallonent le parcours. Il s’agit des faibles allocations des ressources. Selon la banque mondiale, le secteur de l’eau représente seulement 0,23% du bugdet national. Comme si cela ne suffisait pas, le faible taux d’exécution des financements , soit 20,5% sur les dépenses prévues pour la période 2017-2021; plombent l’essor du secteur de l’EHA. L’absence de transfert des investissements aux provinces et aux ETD en est la cause principale.
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Le gouvernement devra mobiliser davantage de ressources auprès des partenaires de développement mais aussi rendre ce secteur incitatif pour les entrepreneurs. privé.
Signalons que dans l’élan de fournir de l’eau aux populations, certains projets sont en cours de réalisation. C’est le cas à Mbujimayi depuis décembre 2024.
La ville de Inongo dans le mayindombe quant à elle, a repris sa production d’eau après 20 ans d’arrêt.
L’accès à l’eau devra permettre de lutter contre les épidémies comme le choléra ou le monkeypox, et assurer un assainissement adéquat.