
La conférence des parties Cop 30 s’est ouverte ce 6 novembre à Bélem au Brésil en présence de près de cinquante chefs d’Etats et de gouvernement. Elle se tient dans un contexte où, selon les Nations Unies, la température mondiale devrait encore dépasser les 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, même si tous les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre étaient appliqués. En d’autres termes, il y aura davantage d’inondations, des chaleurs et des souffrances partout.
Pour Antonio Gutteres
Il faut replacer l’homme au centre: « aligner les lois, politiques et incitations sur une transition énergétique juste, et supprimer les subventions aux combustibles fossiles qui faussent les marchés et nous enferment dans le passé ».
Il a appelé à « libérer à grande échelle les financements pour les pays en développement », sachant que l’Afrique ne capte qu’environ 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres.
« Nous devons aider les pays en développement à mettre en œuvre leur engagement à abandonner les combustibles fossiles, grâce à une coopération renforcée, à des investissements et à un transfert de technologies – adaptés à leurs capacités et à leurs dépendances respectives ».
Pour Félix Tshisekedi
«J’en appelle à un rééquilibrage entre financement de l’atténuation et celui de l’adaptation. Les pays qui subissent déjà les chocs ont droit à la protection aujourd’hui, pas seulement à des promesses d’atténuation demain ».
Après avoir rappelé les atouts de la République Démocratique du Congo (RDC) en tant que pays -solution, Félix Tshisekedi a dénoncé l’écocide définie comme la destruction des forêts primaires, des aires protégées et des parcs, vécue sur une partie de son territoire.
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Point n’est besoin de rappeler l’initiative couloir vert Kivu-Kinshasa: « Il s’agit en effet d’une approche territoriale intégrée de conservation des paysages, couvrant plus de 540 000 km², dont plus de 100 000 km² de forêts primaires ».
Lula da Silva, hôte de la cop30
« La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l’utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années »
Le président brésilien Lula devra lancer le Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF), qui prévoit que chaque pays qui maintient ses forêts intactes devra recevoir 4 dollars par hectare et par an, selon des résultats vérifiés par satellite.


