
Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République a été condamné à mort par la haute cour militaire, ce lundi 30 septembre 2025 à Kinshasa
Joseph Kabila était poursuivi pour complot et participation à un mouvement insurrectionnel, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes contre les biens protégés; meurtre et homicides involontaires.
Lors de ce verdict, la haute cour a affirmé que « toutes les infractions mises à charge du prévenu Joseph kabila Kabange étaient établies ». Par conséquent la Cour l’a condamné à la plus forte peine, c’est-à-dire la peine capitale. La cour a également prononcé son arrestation immédiate ainsi que le paiement des dommages et intérêts de l’ordre de 29 milliards usd.
Rappelons que Joseph Kabila, a été président de la république de 2001 à 2018. Il quitte le pouvoir en 2018 après des élections générales et devient, de par la constitution sénateur à vie. En mai 2025, le sénat avait levé ses immunités pour lui permettre de se défendre dans une procédure ouverte contre lui par, lieutenant général, Likulia, auditeur général de la république. Il a été condamné par contumace car, absent du pays depuis plus d’une année.
Un ministre condamné à trois ans de travaux forcés
Cette sentence relance la question sur l’opportunité d’un prononcé de peine de mort par le tribunal. Car le pays observe un moratoire de fait sur l’application de la peine de mort depuis deux décennies. Dans le contexte caractérisé par l’agression à l’Est du pays, plusieurs cadres militaires ont été condamnés à la peine pour trahison et fuite devant l’ennemi.
Cette condamnation historique d’un ancien chef de l’Etat à la peine capitale, intervient alors que le monde s’apprête à commémorer le 10 octobre, la journée mondiale contre la peine de mort.