La peine de mort, une contradiction du droit sacré à la vie

Baudouin Kipaka

Baudouin Kipaka, Expert et magistrat formateur en droits de l’homme

Le 10 octobre de chaque année est dédié au plaidoyer abrogatoire de la peine de mort à travers le monde.

Si plus de deux-tiers des Etats l’ont aboli, cinq pays sont responsables de la plupart des exécutions (993 exécutions en 2107 selon Amnesty International). Il s’agit de la Chine, l’Iran, l’Irak, l’Arabie Saoudite et le Pakistan. En Afrique, si certains Etats ont aboli la peine capitale, la plupart observent un moratoire sur les exécutions. Pourtant, comme en République démocratique du Congo, leurs législations appellent sans ambages à lever cet étranglement de la sacralité de la vie.

En Afrique, si certains Etats ont aboli la peine capitale, la plupart observent un moratoire sur les exécutions. Pourtant, comme en République démocratique du Congo, leurs législations appellent sans ambages à lever cet étranglement de la sacralité de la vie.

Le soutien appuyé d’une partie de la population au monde à la rétention de la peine de mort va souvent de pair avec l’absence d’informations fiables à ce sujet. Le plus souvent l’idée avancée mais erronée est qu’elle est dissuasive et contribue à la réduction de la criminalité. Alors que ce n’est pas le cas.

Les militants abolitionniste de la peine de mort, non seulement qu’ils sont organisés à travers des associations et un réseautage, mais aussi ils se défendent en présentant des arguments solides et des statistiques fiables en faveur de l’abolition de la peine capitale.

Qu’entend-t-on par une peine ?

En république démocratique du Congo, le code pénal ne définit pas la notion de peine de mort ou la peine capitale. Mais on peut entendre par ce concept une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d’une faute qualifiée de « crime capital ». Il s’agit donc de la sentence qui est prononcée par l’institution judiciaire à l’issue d’un procès. En l’absence d’un procès, ou dans le cas où celui-ci n’est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d’exécution sommaire, d’acte de vengeance ou de justice privée. La peine capitale est diversement considérée selon les époques et les régions géographiques. Son historique de la peine capitale.

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