Perte de la biodiversité, les scientifiques en larmes

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Contributions pour les stratégies et plans d’actions nationaux de la biodiversité, des experts étaient en forum à Lubumbashi

Développer une plateforme multi-acteurs sur la biodiversité afin de renforcer les contributions aux stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité; tel est l’intérêt de 84 Experts venus de 24 pays d’Afrique et d’Europe ayant pris part au 1er atelier régional de CABES pour l’Afrique centrale. parmi lesquels il convient de noter les représentants des peuples autochtones, des communautés locales, des secteurs privés et décideurs politiques.

Plusieurs points ont été abordés dont la prise en compte du processus de révision des politiques nationales et l’adoption des produits d’évaluation des connaissances de l’IPBES.

Un accent a été mis sur l’intégration de l’équipe du genre et la justice, ainsi que des perspectives des peuples autochtones et des communautés locales dans le cadre du projet CABES.

Occasion pour les scientifiques de tirer la sonnette d’alarme sur la perte de la bio:

«  nous assistons à un déclin de la biodiversité à l’échelle nationale« 

a alerté le professeur Mylor Shutcha doyen de la faculté des sciences agronomiques à l’université de Lubumbashi et coordinateur de CABES.

En dépit de son importance, la disparition à petit feu de la biodiversité inquiète. Le monde pourrait assister au pire si rien n’est fait dans le sens de protéger ces espaces, a t-il ajouté.

Pour ce chercheur congolais, les moteurs directs du déclin de la biodiversité sont aussi liés à la conversion des habitats, au changement climatique et à la surexploitation; la pollution, la prolifération des espèces exotiques envahissantes et le commerce illicite des espèces sauvages.

Parmi les signaux rouges sur la disparition de la biodiversité en RDC, les scientifiques notent également la croissance démographique, identifiée comme principal moteur indirect.

Sur un terrain, il y a de politiques de gestion non adaptées couplée à une mauvaise application des textes réglementaires.

Dans le communiqué final les participants ont souligné l’importance des plateformes régionales et sous-régionales du projet CABES pour faciliter l’échange d’expériences et de leçons tirées de divers contextes nationaux. Treize étudiants ressortissants de différents pays africains bénéficient d’un programme de master CABES à l’université de Lubumbashi.

Par Paul Mbaya

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