
Lors d’un panel international à Genève début septembre 2025, la RDC a insisté sur la reconnaissance du genocost, un génocide à des fins économiques perpétrés dans la région du Kivu.
Lors de ce panel international de haut niveau, le Ministre congolais des Droits Humains, Samuel Mbemba Kabuya, a dit haut et fort les stigmates laissées sur l’histoire de la RDC, occasionnées par des décennies de violences, d’agressions et de violations massives des droits humains.
Depuis 1993, Les guerres d’agression par les pays voisins, la prolifération des groupes armés (FDLR, ADF, LRA, M23, etc.), les déplacements forcés, massacres, viols systématiques et exploitation illégale des ressources; autant des crimes commises sur les populations civiles
L’implication de puissances étrangères, notamment le Rwanda, dans des actions qualifiées de crimes graves, est sans équivoque car plusieurs rapports internationaux l’ont prouvé. L’occasion pour le ministre
d’appeler à « une reconnaissance internationale claire du génocide congolais et à une mobilisation diplomatique pour la justice, la mémoire et la réparation ».
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Dans un rapport du haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme, soumis au Conseil des droits de l’homme conformément à la résolution A/HRC/RES/S-37/1 instituant une enquête, ce rapport conclut qu’entre janvier et juillet 2025, toutes les parties au conflit ont commis de graves violations et atteintes pouvant constituer des crimes en vertu du droit international, dans les provinces du Nord Kivu et du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
En marge de cette 60e session du conseil des droits de l’homme à Genève, le Chef de l’Etat congolais a dans un message posté sur le compte X de la PrésidenceRDC, » appelé la communauté internationale à reconnaître officiellement les génocides perpétrés sur le territoire congolais — condition d’une justice qui répare et d’une paix qui dure ».
Il a par la même occasion rappelé la responsabilité collective de rompre le cycle « déni — impunité — récidive », dire le vrai, à juger le criminel, à réparer l’irréparable et à garantir la non répétition.