Le conseil de sécurité s’est réuni en urgence, dimanche 26 janvier à New-York
Tous les membres permanents du conseil de sécurité de l’Onu ont unanimement condamné la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais, en appui au m23. Ils ont demandé l’observance du cessez-le-feu et appelé le Rwanda à retirer ses troupes du territoire de la RDC, dont l’intégrité et la souveraineté territoriale doivent être respectées. Ils déplorent les souffrances imposées aux populations civiles et pour la première fois, Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu a pointé la responsabilité du Rwanda.
Cette réunion s’est tenue sur demande de la RDC suite à la poursuite des affrontements impliquant l’armée rwandaise sur le sol congolais, après l’échec du sommet de Luanda en décembre dernier. Thérèse Wagner Kayikwamba, ministre congolaise des affaires étrangères a demandé des sanctions ciblées contre les acteurs rwandais derrière ce conflit et le retrait de l’armée rwandaise. Les Etats-Unis ont affirmé pouvoir utiliser tous les moyens en leurs possessions pour sanctionner les auteurs de l’instabilité à l’Est de la RDC.
Le conseil de sécurité de l’Onu appellent les rebelles du m23 à déposer les armes
Un rapport des experts des nations unies avait documenté la présence de quatre milles soldats rwandais sur le territoire congolais en soutien au m23, un mouvement terroriste sous sanction des Etats-Unis. Ce groupe commet des violences sur les civiles, viole les femmes et pille les richesses du sous-sol congolais, notamment à Rubaya une cité minière riche en coltan.
La mobilisation reste générale en RDC. Le gouvernement ainsi que l’armée appellent à se ranger derrière le commandant suprême et les forces de défense et de sécurité pour barrer la route aux envahisseurs.
François Mukandila
