Gagner un peu plus pour ne pas être pauvre

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Un étalage au marché de Mbujimayi. Crédit Actu7

Est pauvre celui qui gagne moins de 3 dollars par jour

A l’heure actuelle le nombre des pauvres a diminué de près de 1,5 milliards de personnes par rapport à 1990, année d’adoption du seuil de pauvreté. Indique un blog de la banque mondiale. Toutefois, cette institution estime que la baisse de la pauvreté dans le monde s’est considérablement ralentie pendant la dernière décennie en raison de plusieurs crises interdépendantes, notamment une faible croissance économique, un endettement élevé, des conflits et des situations de fragilité, ainsi que de graves chocs liés aux conditions météorologiques. 

Fixé à un dollar us en 1990, le seuil de pauvreté a été plusieurs fois revu pour atteindre, en juin 2025 3 dollars us par personne et par jour. Il reflète l’évolution des prix et du cout de la satisfaction des besoins fondamentaux dans des pays dont les niveaux de revenus sont un peu plus élevé.

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Sur la base de ces données révisées, le seuil de pauvreté international pour les pays à faible revenu passe désormais de 2,15 à 3 dollars par personne et par jour. Pour les pays à revenu intermédiaire inférieur, il augmente de 3,65 à 4,20 dollars et pour les pays à revenu intermédiaire supérieur, de 6,85 à 8,30 dollars. Il fixe donc trois niveaux de seuil en fonction de la classsification des pays. Contrairement aux pays asiatiques, la plupart des pays africains, se retrouvent dans le premier seuil fixé à 3 dollars.

Ces données proviennent des enquêtes sur les ménages et fournissent des renseignements représentatifs sur les revenus, la consommation, les habitudes de dépenses des personnes ainsi que des données sur les conditions de vie dans chaque pays. Sans oublier  les repas pris en dehors du foyer, le logement et certains biens durables tels que les téléphones mobiles.

En RDC, Près de 54,6% des ménages déclarent vivre difficilement ou très difficilement

En RDC, la dernière enquête sur les ménages publiée en 2025 par le ministère du plan, renseigne ce qui suit: “Pour tout le ménage, le montant moyen nécessaire proposé pour vivre sans difficulté est d’au moins  498103 CDF dans l’ensemble du pays. Les ménages retraités et les ménages chômeurs  réclament plus par rapport aux autre types des ménages. Les ménages estiment qu’ils ne vivent pas bien” Et “Près de 54,6% des ménages déclarent vivre difficilement ou très difficilement, et cela d’une manière contrastée entre type de ménage”.

Selon la banque mondiale,  la pauvreté est multidimensionnelle. De nombreux indicateurs non monétaires sont indispensables pour comprendre le bien-être des personnes, tels que l’accès à l’éducation, à la santé, à l’assainissement, à l’eau et à l’électricité. Sur ces chapitres la RDC affiche  plutot bonne mine grace aux réformes en cours.

Ces données sur la pauvreté sont donc essentielles aux gouvernants pour les guider dans la prise des décisions et dans la formulation des politiques et des programmes susceptibles de répondre aux attentes de la population et améliorer leurs perceptions.

Notez que, indépendamment des montants actualisés, le seuil international de pauvreté mesure toujours le pourcentage de personnes vivant dans l’extrême pauvreté de la même manière qu’il le fait depuis 1990. Il indique la proportion de personnes en situation de pauvreté absolue selon les normes des pays les plus pauvres du monde, explique la banque mondiale.

Jdd

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