Le ministre de l’agriculture, Grégoire Mutshial, manque de semences

Déclaration lors d’un point de presse ce Mardi 17 décembre 2024 à Kinshasa.

Nous devons commencer par la production des semences. Nous n’avons pas de semences. Nous devons produire des semences. Notre pays est devenu comme un dépotoir. Nous avons des semences qui viennent de n’importe où, de tous les pays du monde

a soutenu le ministre d’Etat dans ce face à la presse coanimé avec le ministre du développement rural et le porte parole du gouvernement.

Dans son protocole de prise en charge contre la faim, cet ancien cadre agricole  et expert africain, met le cap sur la production locale de semences de qualité. Cette saison agricole est consacrée à cela. Dans cette phase de relèvement communautaire, 370 milles tonnes de produits agricoles ont été remis aux coopératives et exploitants agricoles à travers le pays; pour permettre aux paysans démunis de se relever, avant de les  former sur la production agricole et mécanisée, a t il indiqué.

Dans cet élan, les députés nationaux et sénateurs ont été associés dans une démarche de sensibilisation en vue de l’adoption d’une loi semencière. Cette loi doit mettre du baume au cœur des bâtisseurs agricoles, souvent sans appui substantiel.  

La loi semencière comme  clé de voute

La République démocratique du Congo ne doit pas continuer à manger chez les voisins, a indiqué le ministre droit devant la presse, appelant la population à travailler, à retourner aux champs. Traiter en parent pauvre jadis, l’agriculture est revenue au devant de la scène avec une allocation budgétaire historique équivalent  à plus d’un dixième du budget national.

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L’expérience du service agricole doit avoir beaucoup pesé dans la balance. Lorsqu’on considère les réalisations en si peu de temps. Des cantines militaires abreuvées de farine de mais ainsi que certains marchés locaux expérimentent  l’offre de mais produit par des meneurs de gangs condamnés par la justice et rééduqués à Kaniama Kasese un centre professionnel pilote.

 

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“Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse” cet extrait du célèbre poème de Jean de la Fontaine, semble canaliser l’énergie du ministre qui, en attendant le zonage des foyers de production à l’échelle nationale, envisage de planter même le long des routes.  

Par Jdd

 

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