Eliminer le paludisme

Une femme portant sa fille, crédit photo OMS

Le ministère de la santé ambitionne d’éliminer le paludisme

Le paludisme est responsable de plus de vingt deux milles  décès en république démocratique du Congo en une année, sur vingt sept millions six cents cinquante-sept milles cas notifiés en une année. Touchant principalement  les enfants de moins de 5ans et les femmes enceintes . Soit environ 0,08% de létalité.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme ce 25 avril, le ministère de la santé publique et prévoyance sociale rambiotnne d’éliminer le paludisme du territoire national d’ici 20230. “Cela passe par la prévention, la sensibilisation, le diagnostic précoce, l’accès aux soins pour tous et la mobilisation de chacun” écrit-il sur X.

Il y a quelques mois, la RDC venait de lancer à partir de la ville de Mbanzangungu, la vaccination contre le paludisme notamment auprès des enfants. Cet acte traduit son engagement à pouvoir lutter, à cote des autres partenaires, contre le paludisme. plusieurs autres mesures doivent accompagner la vaccination, telles que l’utilisation de la moustiquaire imprégnée et l’éducation environnementale.

Selon l’OMS, les 11 pays suivants: Burkina Faso, Cameroun, RDC, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Soudan, Tanzanie, Ouganda; représentent les 2/3 de la charge mondiale du paludisme. Ils ont signé en 2024, un acte d’engagement à réduire les décès dus au paludisme.

“Nous devons réinvestir dans les interventions éprouvées, réimaginer nos stratégies pour surmonter les obstacles actuels et raviver nos efforts collectifs, aux côtés des pays et des communautés, afin de progresser plus vite vers l’élimination du paludisme” selon l’OMS

Les engagements internationaux dans le cadre des objectifs de développement durable envisagent de mettre fin aux épidémies de sida, de tuberculose, de paludisme et d’autres maladies transmissibles d’ici à 2030. Ainsi la couverture sanitaire universelle va assurer l’accès de tous à des médicaments et vaccins sûrs et abordables. Chemin sur lequel la RDC s’est déjà engagé, réalisant des résulats satisfaisants.

Rappelons que le paludisme se manifeste par des signes. On peut citer une forte fièvre, des frissons, des maux de tête, et des symptômes grippaux

Un traitement rapide du paludisme léger peut prévenir les formes graves, les complications et le décès.

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