
La République démocratique du Congo a introduit jeudi 31 octobre 2024, la vaccination dans sa stratégie de prévention et lutte contre le paludisme.
L’acte 1 a eu lieu au centre de santé d’Etat appelé Athenée au quartier Loma à 120 km au nord de Kinshasa, devant plusieurs familles volontaires qui ont choisi d’être les premiers sur la ligne de départ.
Le directeur de cabinet du ministre national en charge de la santé, à la tête d’une délégation venue de Kinshasa, a présidé la cérémonie. C’était en présence du gouverneur de province du Kongo central et Dr Osée représentant du gouvernement américain.
Ce vaccin sera administré aux enfants à partir du sixième de naissance, afin de les prémunir.
Le paludisme constitue la principale cause de décès dans le monde, dont la moitié est concentrée dans quatre pays africains que sont le Nigéria, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Mozambique, renseigne l’OMS.
C’est toute la portée de cette campagne qui s’inscrit dans un cadre plus large de sensibilisation et de mobilisation des ressources pour mieux combattre le paludisme; et qui marque une avancée significative dans les efforts visant à protéger la population contre cette endémie.
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A l’issue de cette phase pilote, le gouvernement congolais va distribuer plus de 680 milles doses de vaccin reçues en octobre dernier, sur l’ensemble du pays. Cela avec le soutien de ses partenaires technique et financier dont B.A avec le financement de l’USAID et PMI.
La prévention reste de mise
Selon l’OMS, le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui est transmise à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques. Il sévit principalement dans les pays tropicaux, et constitue une maladie évitable et dont on peut guérir.
La prévention doit donc rester de mise. Ainsi hormis l’introduction de la vaccination; dormir sous la moustiquaire imprégnée est recommandée, en raison du risque élevé d’infection que courent les nourrissons, les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes, les voyageurs ou les personnes vivant avec le VIH.
François Mukandila
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