Les enfants sur l’autel de la guerre?

Raissa Malu, ministre d’Etat chargé de l’éducation nationale

Entre l’éducation des enfants et leur sécurité, le gouvernement prend position

Les enfants occupent 13% des intérêts du gouvernement en 2025. Près de deux milliards usd sont consentis au terme du budget général pour leur éducation, dans le cadre du programme de gratuité de l’enseignement de base.

Seulement l’occupation par des groupes armés des emprises scolaires sacrifie l’avenir des enfants.     

“1 483 écoles sont fermées et 35 détruites en marge de l’agression rwandaise” derrière un groupe terroriste , a dit face à la presse mardi à Kinshasa, la Professeure Raissa Malula ministre d’Etat chargé de l’éducation nationale depuis bientôt un an.

Des écoles réduites en cendres

Une école aurait servi de sépulture alors que d’autres ont été dépouillées: des tableaux et des bancs détruits pour servir de bois de chauffe. 

Plus d’un million d’élèves privés d’éducation, des écoles réduites en cendres par les bombardements, des centaines d’autres transformées en bases militaires par des groupes armés. ”a déploré la ministre.

Ce décor n’encourage guère les parents qui souhaitaient envoyer leurs enfants à l’école, malgré des appels répétés des forces d’occupation à la reprise de l’activité scolaire.

L’enseignement à distance, un atout?

« La RDC veut réadapter son système éducatif pour faire bénéficier les enfants dans les zones en conflit de l’éducation, afin d’éviter de perdre les compétences”; ”Et ce, grâce à un dispositif multimodal pouvant inclure notamment l’enseignement à distance tout en tenant compte de l’aspect psychosocial des enfants. Nous travaillons avec des partenaires financiers et humanitaires. Nous allons mettre en place un enseignement à distance parce que la priorité maintenant, c’est comment définir l’essentiel” a mis en avant la ministre d’Etat.

Entre l’apprentissage et la sécurité, le gouvernement opte pour la prévention. En ce moment où, d’après une vidéo devenue virale, la rébellion recourt aux établissements scolaires pour enrôler par force les enfants.

« On a une présence autour de 50% des enfants dans les écoles. Ce qui montre bien qu’effectivement le sentiment d’insécurité reste très élevé pour les parents qui gardent encore leurs enfants » a t-elle indiqué.

Sur un autre volet, Raissa Malu a montré son engagement pour l’enseignement des sciences et des mathématiques. Docteure en physique, elle se considère naturellement première défenseure de l’utilisation des langues nationales, essentielles d’après elle, pour améliorer l’enseignement des sciences et des mathématiques.

jdd

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