
786 enfants alimentent les rangs des groupes armés, selon un rapport de l’Unicef de novembre 2024.
Ce rapport intitulé objectifs de développement durable et les enfants, note une diminution d’engagement des enfants dans les groupes armés. Selon la Coordination nationale du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et social (PDDRC), 252 groupes armés étaient actifs au premier trimestre 2023. La faiblesse étatique couplée à la précarité, exposent les familles. Le recrutement dans un groupe armé devient attractif aux yeux des enfants en manque d’opportunités. Ils finissent par être utilisés au front, subissent des mutilations et des violences sexuelles.
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Une étude Child Soldiers International de 2016, suggérait que 30 à 40 % des enfants impliqués dans les forces et groupes armés sont des filles. Néanmoins les efforts entrepris par le gouvernement sont encourageants. Dans le cadre du programme de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion DDR, le taux de recrutement des enfants a baissé. De 2085 en 2014, il est tombé à 786 en 2021
Pourtant les enfants sont couverts
A côté du code de la famille, il y a la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant. Cette loi est formelle dans ses articles 52 et 71 au sujet du recrutement et de l’utilisation de l’enfant . Depuis 2021 la RDC figure sur la liste des pays qui endossent les Principes de Vancouver. Lesquels établissent des engagements politiques axés sur la protection des enfants dans le cadre du maintien de la paix, y compris lors du cycle de conflit.
En outre, il y a des instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par la RDC. La Convention relative aux Droits de l’Enfant, le Protocole facultatif concernant l’Implication d’Enfants dans les Conflits Armés. Ou encore le Statut de Rome. Celui-ci stipule que l’utilisation d’enfants de moins de 15 ans est constitutif de crime de guerre, passible des poursuites devant la Cour Pénale Internationale.
A mi-parcours de la réalisation des objectifs de développement durables, il est clair que l’Etat doit affermir la main pour demander des comptes. Concevoir des politiques et les exécuter afin de garantir l’avenir de l’enfant congolais.
Par Jdd
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