Leur utilisation appauvrit le sol et l’empêche de vivre
“L’agriculture sur brulis est le principal moteur de la détérioration du sol et sa dégradation” soutient Josué Aruna expert en environnement et directeur exécutif de Congo basin conservation society CBCS, une organisation non gouvernementale.
Utilisé depuis la nuit des temps par les indigènes pratiquant l’agriculture vivrière, cette pratique qui consiste à défricher un espace de foret en la brulant pour la cultiver par la suite, s’est avérée malheureusement à l’origine des mauvais rendements agricoles dans les villages, notamment dans les provinces forestières en RDC.
“J ai remarqué que quand on fait l’agriculture sur brulis, on détruit la structure écologique du sol et la biodiversité en termes de capacités écosystémiques c’est-à-dire les fonctions écologiques que le sol offrent pour la production agricole et la production des plantes, la biodiversité tant végétale qu’animales” explique cet ambassadeur du climat dans le bassin du Congo.
Selon lui l’agriculture sur brulis accentue l’érosion du sol dans certains bassins versants du réseau hydrographique du bassin du Congo. Le sol perd ses capacités entrainant la dégradation du sol devenant vulnérable aux mouvements tels que les éboulements. Ce genre des situations sont visibles sur terrain, causant il y a quelques mois des morts dans la région du Kivu. Ce qui est déplorable.
Or, les nations unies ayant décrété la décennie de la restauration, il est urgent de travailler à la restauration des terres. Ce qui aura pour impact de contribuer à l’amélioration des récoltes et lutter contre la faim. Objectif de développement #1 de l’agenda 2030 de l’Onu.